Un géant

Il neige

"Quand tout devient blanc, ce qui me plaît, c'est soudain l'aspect immaculé, le silence aussi... Naturellement, on sait que dans l'hiver sommeille une force terrible... Et le miracle du printemps : tout ce qui s'est fait en hiver... ce qui soudain jaillit... Quand on sort de la ville, l'aspect qu'a pris la nature, comment soudain tout s'est accumulé... Les enfants et les chiens mangent volontiers la neige. Mais des souvenirs particuliers... Je ne sais pas raconter librement, j'éprouve une grande gêne à m'exprimer parce que... je le fais tout simplement sur scène... Ce dont je me souviens... ma mère aimait beaucoup courir pieds nus dans la neige. Elle se réjouissait à cette idée. J'ai toujours trouvé ça très beau.
- Et vous?
- Je trottinais prudemment derrière elle."

Pina Bausch interrogée par Jean-Marc Adolphe
in Pina Bausch de Guy Delahaye - Actes Sud

Et joyeuse Saint Nicolas!

Photo honteusement piquée sur le site du projet
Benjamin Verdonck a travaillé pendant une année sur le calendrier, les dates de fêtes mais aussi les grands moments "rassembleurs" de notre société... comme le début des soldes. Il a proposé une série d'actions autour de ces dates à découvrir sur le site du Kalender 09.

Pour bien finir l'année

J'ai la chance d'exposer trois de mes gravures au rendez-vous du dessin contemporain et populaire aux Vans en Ardèche. Mes travaux cotoieront ceux de Nadine Abril, Amendin, Benoit Audé, Abdelkader Benchamma, Frédérique Bertrand, Marie Bouchacourt, Vincent Broquaire, Audrey Calleja, Sophie Chollet, Raphaël Decoster, Alexandra Duprez, Marion Fayolle, Anke Feuchtenbergerowa, Ilya Green, Joanna Hellgren, Bettina Henni, Atsuko Ishii, Fabrice Montignier, Noémi Schipfer, Benjamin Viort, Nicolas Frémion, Renaud Perrin, David Bordeix. Tout cela à l'invitation des collectifs Heureux les cailloux et les Dompteurs de papier.

... je peux choisir de le montrer.

Ce qui reste caché entre les pages des carnets...

Un test

J'aimerais savoir ce que ça vous évoque. Ceux qui en savent déjà un peu plus, motus.

Mardi 15/11 : et voici le dessin en entier. Merci pour vos réponses.

à table

Un gâteau aux graines et aux châtaignes sans doute. Un peu dans le goût de celui-ci. Du costaud pour l'automne.

Un petit extrait des illustrations réalisées pour la compagnie Ô quel dommage avait déjà été présenté ici. Leur site officiel est depuis belle lurette en ligne.

Manou

Un faire-part réalisé au début de l'été. Un plaisir de travail de commande.
Je n'arrive plus à actualiser mon site. En attendant, j'utilise toujours cet espace pour montrer le travail actuel.

Génération spontanée ?

Il y a bientôt un an j'ai été Invitée par Alain Munoz et le collectif Nos restes à participer au projet Trois petits points au carré. Présenté au sein de l'exposition Génération spontanée, il voyage avec celle-ci. Après Angoulême et Paris, retour au bercail ce week-end.

Chers tous,

Comme vous le savez peut-être, l’exposition Génération Spontanée ? consacrée à la nouvelle génération d’auteurs de bande dessinée francophones qui a déjà fait les beaux jours d’Angoulême avant de passer l’été à Paris est sur le point de s’amarrer à Bruxelles.

Le vernissage a lieu ce samedi 10 septembre de 19H30 à 21H30, au B.I.P., place Royale, 2-4, 1000 Bruxelles. L’exposition sera visible jusqu’au 9 octobre, l’accès en est gratuit. J’espère vous croiser samedi soir. La majestueuse salle des guichets, située au rez-de-chaussée et ornée de colonnes aux dorures un peu surannées est méconnaissable. Elle se transforme en écrin pour accueillir :

Thierry Van Hasselt, Dominique Goblet, Eric Lambé, Vincent Fortemps, Michaël Matthys, Frédéric Coché, Jean-Christophe Long, Olivier Deprez, Denis Deprez, David Vandermeulen, Renaud De Heyn, William Henne, Benjamin Monti, Ilan Manouach, Aurélie William Levaux, Sacha Goerg, Cédric Manche, Pascal Matthey, Stéphane Noël, David Libens, Maxime de Radiguès, les collectifs George, habeas corpus et Nos Restes, les fims de Zorobabel et en guise de parrains Louis Joos et Joe G. Pinelli.

Thierry Bellefroid, commissaire d’exposition

deux rencontres

Avec Masami et l'impressionnante sauterelle qui nous a tenu compagnie pendant tout l'apéro.
Là elle a l'air un peu ridicule mais elle était vraiment grande et extrêmement sociable.
Si on clique sur l'image elle s'affiche en plus grand mais cette sauterelle a toujours l'air aussi ridicule.
Bon, tant pis.

Dernière semaine du mois d'août, le traditionnel stage d'animation avec Alain et Joanna, qui en parle ici.

J'ai besoin d'horizon.

pavée d'étoiles

La boulangerie l'était.

Puisque c'est passionant

Rentrée de cinq jours au vert. On a profité du jardin, du Bois du Grand Bon Dieu, des bêtes sauvages, des chemins de halage, du fromage de chèvre du pays et, et, et c'était bien.
Vous me direz : "Mais qui est donc cette jeune femme pleine d'audace suspendue au-dessus de ce précipice?"
Et je vous répondrais : "Ma soeur, l'aventurière."

Mis à part ça, je découvre Glenn Branca. Et des vidéos ici.

Et hop, une dernière en guise de carte postale.

Trois petits tours

et puis s'en vont sur la route des vacances improvisées. Youpiya!

hors frontière

Quel rythme cette année!  Cet été,je participe à deux expositions collectives. Paris ou Berlin, vous avez le choix entre :
Génération spontanée (qui n'est autre que celle évoquée en janvier) au centre Wallonie-Bruxelles de Paris en compagnie de Habeas Corpus, George, Nos restes et plein d'autres dessinatrices(teurs).

Toujours avec Nos restes et à Berlin, j'ai été invitée à participer à une grosse exposition collective " 37 MANIFESTOS-How to become collective in four easy lessons"

Cela se passe du 9 au 21 juillet au FORUM Factory, Besselstraße 13-14, Berlin.

Si vous passez par là, vous y verrez les créations de Bert, Emilie Plateau, Kira Kohnen, Julie Delporte, Vincent Giard, Nathalie Vanderlinden, Noémie Marsily,Alexandre De Moté, Niels Gryspeirt, Carl Roosens et Moi-même héhé.

en passant

Une image juste comme ça. Ce serait bien, une ballade dans les bois.
Un cadeau de Florence.

de deux choses

Derniers jours pour mon expo chez Little circus.
Et puis, avec les Grr une mini-expo-collective d'une soirée au Vrac/l'Escaut à l'occasion du Caillou littéraire autour des écrits de Claire Gatineau.
Plus d'infos ici. Je vous invite vivement à y assister. Les textes de Claire méritent d'être entendus.

trois papillonages

Photo : Bruce Davidson 

Trois découvertes toutes récentes :
Bettina Henni via Formes Vives
Gustavo Eandi via Lezinfo
et les multiples de trois du clown lyrique via Cahier

Souvenir d'une promenade

... près d'un "champ libéré"
Puisque notre avis ne compte plus...
Et il paraît que c'est pas bien de cueillir des coquelicots. Promis, j'essayerais de me retenir dorénavant.
Mais je continuerais à glaner des graines et à les replanter, ça oui.

Tourdion

Et je suis tout ce qu'il y a de plus sobre *

Le week-end à pris des allures de vacances.

Merci pour vos gentils commentaires ici et là à l'occasion de mon exposition.

Merci à tous ceux qui sont venus au vernissage.

Des images de l'expo avant et quelques dessins en particulier.

Quelques questions ont été posées quand aux encadrements. Voici ma recette.

J'ai fait un sandwich carton épais, feuille de papier fort sans acide, dessin et verre 2mm, le tout collé sur les côtés par une bande de kraft gommé.

FINITO !

Avant/après

:^)

coins coins

Je m'initie à la mise sous-verre. Ça ne se passe pas sans menues tragédies.

Une exposition de Marie

à la galerie Jeanne Robillard, la classe!

Faites de la musique, pas des centres fermés : les exactions des autorités

Je copie-colle un mail reçu

Un après-midi de concerts devant le centre fermé 127bis ? Voilà une idée forte et belle pour montrer de manière pacifique le désaccord de quelque 500 citoyens contre l’existence de ces lieux de détention. Et pourtant, le résultat est désemparant. Les détenus auraient été privés par la direction du centre de la liberté la plus fondamentale, celle de parole. Et sur le chemin vers les concerts, un jeune homme s’est fait violemment agresser par un policier suite à une altercation verbale. Son visage est détruit, il ne mangera ni ne parlera plus normalement avant des semaines… Le Steenrock a toujours été annoncé comme un après-midi pacifique et solidaire. La musique serait-elle une arme trop effrayante pour les autorités ? Samedi 7 mai s’est donc déroulée la deuxième édition du SteenRock, festival de musique devant le centre de détention 127 bis. L’objectif de cet après-midi de concerts est triple: attirer le regard des gens, des médias et des politiques sur ces lieux que l’on voudrait nous faire oublier, offrir aux sans papiers un chant de solidarité et quelques notes d’espoir, et enfin montrer qu’une manifestation peut être ferme maispacifique. On aurait pu dresser un bilan positif : plus de 500 personnes, une ambiance pacifique, des émotions fortes devant les grilles, de nombreux « primo-visiteurs », des discours justes et de la musique à n’en plus finir. Seul étonnement, l’absence de détenus aux fenêtres et le calme apparent des quelques femmes dans la cour. En général, les « freedom », « help me », « it is a prison »… de détresse des prisonniers font plutôt froid dans le dos. Vers 21h00, sur le départ, on nous fait part du jeu cynique de la direction du centre : ordre aurait en fait été donné aux détenus de ne pas s’exprimer, de se taire, en les menaçant de les enfermer en cellule d’isolement s’ils n’obéissaient pas. De plus, l’accès aux cellules donnant sur le champ et les concerts aurait été bloqué pour la journée. L’information nous revient par le cousin d’un détenu. Cela explique l’étonnement qui nous hantait et nous pousse à croire également la deuxième partie de son récit : lors des visites des parlementaires, le personnel du centre aurait bien pris soin de retirer les menottes, de cacher les « outils » tels que les gaz lacrymogènes, d’adoucir le ton envers les détenus… Bref, une triste mise en scène pour tenter de donner « une bonne image » du centre, et faire comme si tout se passait dans un climat des plus sereins ! Leur ultime liberté n’est donc plus : celle de hurler leur désarroi et dénoncer leurs conditions de détention par les fenêtres. Cela donne à réfléchir sur ce qu’il se passe réellement derrière ces barbelés. Ce qui suit se déroule par contre en dehors du centre fermé 127 bis et témoigne d’une violence et d’un abus de pouvoir incontrôlé de la police. Vers 15h00, alors qu’il se rend au Steenrock, Ricardo fait l’objet d’un contrôle d’identité près de la gare de Nossegem qui va déraper de manière incompréhensible. A l’origine, un problème linguistique : le policier s’exprime en néerlandais, langue que le jeune homme ne maîtrise pas et celui-ci lui demande alors des « sous-titrages », remarque qui entraîne un des policiers dans une colère non maîtrisée. Il sort rapidement sa matraque et s’attaque au jeune homme avec une violence inouïe (de nombreux coups portés directement au visage). A côté de lui son collègue ne manifeste aucun geste et se contente d’observer. Les renforts arrivent finalement et Ricardo est amené aux urgences, après que la police a effectué un contrôle d’identité et acté le témoignage de Gilles, un ami de la victime qui a assisté à toute la scène. Aux urgences, Ricardo s’est vu poser une vingtaine de points de suture. De plus, il a perdu trois dents et a la mâchoire fracturée. Son immobilisation et sa rééducation vont durer plusieurs mois. Plainte va être déposée par la victime et sa famille, appuyée par de nombreux témoignages des personnes présentes sur les lieux, qui s’interrogent sur les raisons de cette violence acharnée des forces de l'ordre, en toute impunité. En tant qu’organisatrice du concert, la CRER soutient le jeune homme et souhaite diffuser largement ce communiqué. Le geste posé par le policier devient dans ce cadre pacifique un acte politique inacceptable et à dénoncer. Nous demandons que le responsable de la brigade de police de Zaventem prenne ses responsabilités. L’idée du Steenrock se veut belle : montrer de manière pacifique notre désaccord total sur l’existence de ces prisons, le résultat est hélas effarant… Merci de faire circuler un maximum cette information. Témoignage filmé de Ricardo ici La CRER Contact CRER : Matthieu Thonon (0478/352654), Oscar Flores (0496/403309) http://regularisation.canalblog.com/

Vous avez la trompette, venez y chercher le tambour

Je veux

La timide fouille ses cartons.

Deux images au stylo. Dessinées lors de cultures maison.

Suck it!

Par Hoquets
Les biscuits militaires n'ont qu'à bien se tenir, la couque de Dinant avait tout inventé!

31

Je n'aime pas ce nombre. J'aimais mieux trente (ou vingt-six).

du chipot

Le mal de gorge ça peut donner la voix bluesy.

Ce week-end

Expo collective autour des textes de Claire

du rap qui te remet les pieds sur terre

On peut désormais voir le documentaire en 6 parties sur Youtube. C'est ici.

Et pour les infos en plus, c'est sur le site d'Arte.

Une autre recette

La recette qui suit n'est pas celle de la tarte de la photo mais elle est encore meilleure.

Émincer trois très gros oignons rouges ou plein de petits oignons rouges mais rouges ce sera plus joli.
Les faire revenir dans l'huile d'olive, les retirer du feu quand ils commencent à être cuits. Ajouter une cuillère à soupe de miel, une pincée de sel, une cuillère à soupe de grains de carvi et poivrer. Mélanger un peu.
Abaisser une pâte brisée (maison ou du commerce) dans un plat à tarte, y émietter 150g de roquefort. Disposer des câpres en quantité raisonnables et couvrir le tout avec les oignons cuits.
Mettre au four à 200° jusqu'à ce que la pâte soit cuite.

Sur la photo c'est Roquefort/Poire.

Bugnes et bougnettes (2)

Ô quel dommage, encore des taches. Y'a pas de quoi pleurer tout de même.

26/46

Travail en cours

Je crois que c'est la première fois que je travaille l'aquarelle a un si grand format,

exception faite d'un fiasco qui restera privé.

Belzébuth

Sa majesté des mouches en tête et Stamping ground dans les oreilles.

photogramme tiré du film éponyme de Peter Brook

sans queue ni tête

La belle lumière qui rentre chez nous. Les fenêtres baladeuses.

Je découvre le travail d'Henry Drager via Formes Vives. Je pense que c'est de lui dont Kira m'avait parlé le jour où l'on a visité l'expo de Jockum Nordström à Anvers.

Dans le bus samedi soir, quatre jeunes, une fille et trois garçons, un belge et trois français :

La fille, au téléphone, termine sa conversation et raccroche : ça veut dire quoi nonante et un?

Un des gars : quatre-vingt onze.

Un autre : c'est dingue comme vous vous êtes permis de massacrer notre langue.

Et moi, intérieurement : petit con... attends d'entendre mon accent.

Au Congo, à poil et imberbe. Tintin est rose comme un petit cochon.

et annonçons la résurrection de la loi

Un peu tard pour vous proposer ce reportage d'Arte.

En voici le résumé piqué sur le site :
L'ascension irrésistible de Silvio Berlusconi dans la politique italienne remonte à 1994. Mais il avait adhéré dès 1978 à la loge P2, dissidente de la maçonnerie. Celle-ci a été déclarée illégale et dissoute par une loi spéciale en 1982, car elle était "un point d'ancrage en Italie des services secrets américains, dont l'intention était de tenir sous contrôle la vie politique italienne. Notamment en vue de promouvoir certaines réformes constitutionnelles, voire d'organiser un coup d'État." La P2 était "une sentinelle attentive à ce que n'émerge pas le parti communiste et avait l'Italie en main. Nous tenions l'armée, la guardia di finanza, la police, tous dirigés par nos adhérents à la P2", déclare ainsi son ancien "vénérable maître" Gelli.
En seize ans, Berlusconi a réussi à faire voter trente-six lois lui permettant d'obtenir soit une immunité, soit une prescription de ses délits - juges achetés, falsification de bilans, corruption, ententes illicites, etc. C'est lorsqu'il a commencé à s'en prendre à la Constitution, à la justice et à la télévision publique que d'aucuns ont vu ressurgir le spectre de la loge P2, dont les appuis dans les partis, les ministères, les services secrets, les tribunaux, les grandes banques et les médias avaient pour objectif la mise en place d'un régime autoritaire. Ce scénario doit-il être aujourd'hui écarté ?
Et encore.

Bleus

Drôle de gonzesse que la Femme à Barbe bleue.

Je prends les choses au pied de la lettre et tache, tache, tache de bleu.

Quelques expositions

Voici de quoi allez se rincer l'oeil ces jours-ci.

à Bruxelles

Illustory

L'exposition célébrant les 40 ans de la section illustration à Saint Luc qui réunit le travail de 80 anciens élèves de l'option. Un peu de tout comme on dit.

Il était une fois un maître sorcier qui se donnait l'apparence d'une fille. Il avait des tatouages et ma mère sur le dos

En parallèle à l'expo précitée, voici le travail des élèves actuels de l'option ou tout juste diplômés. Tous les projets présentés tournent autour du thème de Barbe bleue (L'oiseau d'ourdi des frères Grimm)

à Aix-en-provence

Matière à rétro-projeter une exposition de Fotokino. J'aimerais un jour pouvoir assister à leur festival Laterna Magica. Une autre expo mentionnée sur leur site : la Forêt de mon rêve.

à Angoulème

Génération spontanée

Cette expo visible actuellement à Angoulème et s'envolera par la suite vers Paris et le Centre Wallonie-Bruxelles. J'y expose trois petits carrés dans un grand patchwork collectif rassemblant des auteurs de Nos restes, George et Habeas Corpus.
Un article ici

im Neukölln

Photo : Kira Kohnen

L'affiche chez Kira.

un début

Héritage temporaire de sapin.

Bonne année les amis (et les soeurs) !